Vous vous rappelez sûrement ce bon vieux son des années 80 ?
Celui ou un hispanique chantait sur une mélodie pourrie “allons à la plage !” (traduction littérale).
Nul doute qu’il aurait aimé Tahiti !
Depuis que nous avons tuture (oui, quand on manque d’un élément de confort pendant un certain temps on en devient gaga quand on le récupère, d’ou le surnom pour notre voiture) garée bien sagement en bas de l’immeuble, nous avons également nos plages attitrées.
Avant on ne pouvait pas y aller, la faute aux chiens errants qui nous barraient la route (et surtout au bidonville miteux à la sortie de Papeete, et oui... il y a aussi des pauvres au paradis), mais maintenant, à nous les joies des tropiques en 15 petites minutes de route.
Nous avons le choix entre une plage sur la côte est à Mahina et l’autre sur la côte ouest à Punaauia (non, pas de fautes d’orthographes c’est juste un nom avec beaucoup de “a” qui est une consonne très appréciée ici).
Bon, que l’énorme mensonge que l’on sort à toutes les sauces sur Tahiti soit enfin effacé: il n’y a pas que des plages de sables noir sur l’île.
C’est incroyable de duper le monde à ce point.
Moi la première fois que j’ai pris ma voiture pour aller à la plage à Tahiti je me suis retrouvé sur du sable blanc... cherchez l’erreur.
Revenons à ma vie, c’est mieux...
Mahina est une petite ville qui clôt la banlieue de Papeete au nord. A partir d’ici, la circulation se fait plus fluide et on retrouve un petit air de campagne. Les maisons ont des jardins plus grand, la végétation est plus touffue, le parfums des fleurs est plus entêtant encore, adieu urbanité !
C’est là que se situe la plage que tout le monde nomme ici le p.k 10. (voir article ci dessus pour plus d’informations sur les “p.k”).
Le sable y est noir grisonnant, très fin et littéralement brûlant en toutes saisons.
C’est la plage de la Pointe Venus.
Très fréquentée les jours de week-end elle est presque déserte en semaine.
Le panorama y est splendide, avec toujours Moorea en toile de fond, et l’atmosphère y est calme, loin du tumulte relatif de Papeete en arrière plan.
L’eau est pur et d’une très grande clarté, ce qui ne manque jamais d’étonner les nouveaux arrivants comme nous.
Il faut le dire, en venant de Paris quand on voit de l’eau près d’une ville on s’attend plus à voir un liquide non identifié de couleur beige ou marron selon le temps qu’une eau de lagon peuplée d’une vie sous-marine multicolore.
A l’opposé de la banlieue de Papeete, il y a Punaauia.
Punaauia c’est la banlieux chic de la capitale polynésienne. Des villas grandioses s'égrènent sur les hauteurs et c’est ici que se trouve beaucoup des hôtels de luxe de Tahiti.
L’un de ces grands hôtels, le Méridien Tahiti, partage sa plage avec une plage publique, que l’on appel ainsi communément la plage du... Méridien (je vous avait prévenu, en polynésie on ne se complique que rarement la vie).
Le sable y est blanc et bien que ce ne soit pas la même beauté que les plages de Moorea juste en face, il faut bien l’avouer, c’est quand même extrêmement agréable.
Ici aussi l’eau est d’une superbe clarté et c’est un aquarium que vous pourrez admirer en vous éloignant un peu du bord.
La également, il n’y a pas foule en semaine et il n’est pas rare d’avoir la plage pour soi.
Avantage évident de Tahiti, au vu du ciel bleue quasi-quotidien et de la température de l’air, la plage ici c’est tout les jours et quand on veut.
Inutile de vous précisez que nous, on veut, et que bien qu’ayant du mal à le réaliser, ce matin, 11 octobre, nous étions en maillots sur une plage que certain sont près à venir découvrir même au prix d’un voyage de 30 heures.
Ah oui, un détail qui a son importance, nous c’était avant d’aller travailler...
Je me demande juste quelle couleur de sable nous allons choisir demain pour notre sortie plage.
Parfois en vivant à Tahiti vous faite face à des problèmes plutôt... sympathiques.
Nana ! :)
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