Mon titre est naze ? Oui c’est vrai...
Alors comment ça va tout le monde aujourd’hui ?
Bon, pour couper court à toutes polémiques (c’est sur que ce blog traite d’un sujet très sensible donc on sait jamais...), je publie par bloc de message mais je les ai tous écrit à des dates différentes.
Seulement contrairement à mes attentes, le wifi gratuit à l’office du tourisme de Papeete (pas très loin de notre appartement) n’est plus disponible. Désormais le réseau est protégé par un mot de passe. Etant quelqu’un de très intelligent et modeste et un peu rebelle j’ai tenté de pirater ce mot de passe. J’ai essayé “Tahiti” et “Papeete” mais aucun des deux n’a marché, je suis battu, il va nous falloir payer la connexion à internet, damn !
Voila pourquoi je balance les post de ce blog par paquet, certain sont donc un peu anciens. Je tenterai de publier au moins deux fois par semaine, pour ceux que cela intéresse (maman ? papa ? non, bon...).
Passons aux choses sérieuses. Cela fait désormais quatre jours que j’ai retrouvé Ju et que je vis à Papeete (oui, à Tahiti, dans la brochure touristique, regardez page 24 je fais coucou). Voici un rapide topo de mes premières impressions.
Premier constat:
La nature ici est magnifique. Je ne mâche pas mes mots et je suis honnête. C’est exubérant, ça pousse de partout, des palmiers de toutes les formes, des fleurs qui sentent bon à chaque coin de rue, si j’osais un rapprochement risible je dirais que Tahiti c’est un peu comme un Sephora géant à ciel ouvert. Dans les rues il y a plein de cocotier et il n’y a qu’à se baisser pour ramasser une noix de coco tombée au sol. Les montagnes alentours sont très verdoyantes et ponctuées d’arbres de toutes les couleurs. Même les pigeons en plein centre-ville de Papeete ont l’air d’avoir joué avec des pots de peintures.
Clou du spectacle quotidien, l’océan oscille entre le bleue profond et le turquoise hallucinant.
J’adore les tropiques.
Second constat:
Papeete est une ville très agréable, très animée (excepté le dimanche), à taille humaine, à l’architecture soignée, très aérée et pleine de lieux d’ou l’on ne veut plus décoller.
Cependant inutile de vous le préciser, le paradis ce n’est pas ici.
Il semblerai que la ville ai fait de gros effort pour s’embellir ces derniers temps (c’était peut-être en vue de notre arrivée) mais cela reste une ville, aussi tropicale soit-elle.
Certain quartier ne sont pas franchement accueillant, la cité souffre d’un peu de pollution, la circulation y est démentielle (j’en parle un peu plus bas), ce n’est pas Disneyland, il y a du bruit partout et l’aspect général n’est pas vraiment raccord avec les cartes postales de la Polynésie Française.
Alors, c’est vrai que pour nous qui venons tout droit de France, Papeete nous semble plus que sympathique.
Toutefois, comme on s’y attendait, le coup de foudre ce n’est pas pour ici.
Pour faire court disons que Papeete ressemble à une ville de la Côte d’Azur avec plus d’arbres et de fleurs des tropiques et plus d’humidité dans l’air.
Troisième constat:
Ici c’est un peu comme si la radio Nostalgie passait les derniers tubes à la mode (d’ou mon titre). On entend de la variété française des années 80 à tout bout de champ.
Entre deux airs de ukulélé c’est complètement anachronique. Mais c’est sympathique.
Le détail qui tue: la mode vestimentaire à Papeete est totalement calquée sur la Californie du sud, donc Hip-hop et Basket. Imaginez un type avec le maillot des Lakers (équipe de basket-ball de Los Angeles), une chemise à fleur et les dernières Nike Air vous chantonner du Michel Sardou sur son ukulélé, cette scène je l’ai vécu à l’aéroport de Los Angeles et je ne m’en remettrai jamais.
La musique en Polynésie à l’air de tenir une place très importante dans la société.
Le passe temps préféré de la Polynésie Française ? Faire la bringue, autrement dit la fête, n’importe ou et n’importe quand. C’est un peu plus débridé que dans le métro !
Quatrième constat:
La voiture est omniprésente. Non seulement tout le monde en à une ou plusieurs mais en plus se sont toujours de gros pick-up américain qui pèsent 40 tonnes et consomment 150 litres au cent.
C’est fou !
Les embouteillages sont dignes du périphérique. Le matin, le soir et de toutes façons à toute heure la circulation est bloquée.
Cela pose un évident problème de société, concernant la pollution.
Moi je me pose d’autres questions.
Déjà, ou vont-ils tous ? Ensuite, ou tout le monde trouve-t-il l’argent pour se payer des voitures très chères (la réponse bientôt) et l’essence qui va avec. Il faut savoir qu’ici le prix de l’essence est presque identique à celui pratiqué en France.
Dans les journaux cela donne lieu à des reportages qui ont pour thème: “Pourquoi les ventes de voitures augmentent sur le fenua alors qu’il n’y a pas assez de routes ?”.
(note: Fenua est un terme utilisé pour désigner Tahiti et la Polynésie, il signifie “terre” ou “pays”).
J’ai encore plein d’autres constats dans ma hôte mais le soleil se couche sur Moorea et pour rien au monde je ne manquerai ça.
Constat de rigueur:
La vie à Tahiti, c’est plutôt pas désagréable quand même...
Je vous envoie un peu de soleil et nana (au revoir) à tous !
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