Ayé ! Ouf ! Il était temps !
Aujourd’hui fût l’occasion pour moi, accompagné de Ju, de poser les pieds sur l’île merveilleuse de Moorea.
Un programme clair et concis à régit notre journée, levé à 7h, bateau à 7h30, plage à 8h30, miam-miam à 13h30, re-plage puis bateau à 16h30.
Comme je vous vois trépigner en voici le détail, par le menu.
Moorea se situe géographiquement face à la fenêtre de notre chambre et nous offre chaque soir un cadre grandiose pour le spectacle du coucher de soleil polynésien.
Pour être un peu plus technique, celle que l’on surnomme l’île soeur est à 20 kilomètres à peine de Tahiti dont elle est séparé par un détroit du Pacifique. L’île soeur ? Effectivement, Moorea est indissociable de Tahiti pour bien des raisons. Sa proximité géographique évidente, son air de famille au niveau des paysages et surtout sa population, très lié à Tahiti. Nombreux sont les habitants de Moorea à travailler à Papeete. C’est un peu comme un habitant du XVIIIe arrondissement de Paris qui travaille à la porte d'Orléans, à la différence qu’ici il faut prendre le ferry à la place du métro.
Ile soeur, oui ! Ile jumelle, non ! (on croirait une manif !)
Ainsi Moorea constitue le sésame du rêve polynésien, celui que la ville de Papeete écorche un peu aux yeux des visiteurs.
Vous rêvez de sable blanc, de cocotiers géants, de lagon paradisiaque ou vivent en harmonie coraux et faune sous-marine, d’hôtels luxueux les pieds dans l’eau ?
Bienvenue au club des rêveurs de Moorea.
Sur cette île les clichés s'enchaînent et à chaque sortie de l’appareil photos c’est la carte postale assurée.
A la sortie du ferry de Tahiti nous avons débarqué au quai de Vaiare.
Ce village n’est en réalité qu’un petit port, un parking et un supermarché enfoui dans la végétation. Pas grand chose, et pourtant il s’agit du coin le plus animé de Moorea, circulation maritime et routière oblige.
Dès le débarquement, nous sommes tout de suite plongé dans une ambiance bien différente de la relative effervescence de Papeete (enfin, il s’agit d’une agitation toute tropicale...). Moorea est calme, sereine, et nous apparaît presque sauvage. La végétation y est omniprésente, d’une magnifique luxuriance et aux parfums sucrés (oui, des parfums sucrés ça existe laissez moi faire le poète).
Pour cette première approche de l’île, nous avions décidé de ne pas louer de véhicule et de se cantonner à une visite hautement culturelle... la plage !
Seulement les plages en polynésie, je l’ai dis et je le répète, il n’y en à pas énormément.
Bon, c’est parti pour 2 kilomètres à pied, et 2 kilomètres à pieds ça use les souliers (ça use les savates comme disent les tahitiens).
Nous longeons l’unique route de ceinture de l’île (tout de même très passante pour une si petite île). Elle est bordée par d’immenses cocoteraies et sous certain cocotiers se trouvent des dizaines de petits terriers. Ils sont occupés par des crabes qui se nourrissent de coco. Ce sont des animaux très peureux qui au moindre bruit de pas humain déguerpissent pour se cacher.
La petite balade nous offre le vrai spectacle des tropiques. Splendides villas à flanc de montagne, petites baraques en taules sur l’étroite plaine littorale. Des coqs traversent la route et sont accompagnés par des chiens. Les jardins déclinent toutes les teintes du vert.
Ici, comme à Tahiti, dans chaque jardin nous retrouvons l’éternel pick-up, la voiture préférée (et inutile) de la polynésie.
Un petit village, une petite côte, et nous arrivons au village de Temae et à l’hôtel de luxe Sofitel Moorea Beach Resort. Récemment rénové c’est un établissement enchanteur. Il est composé de multiples bungalows construit en bois et répartie dans un jardin parfaitement entretenu. Tout l’hôtel est un régal, de la piscine à débordement sur le lagon jusqu’au restaurant dont les fauteuils en cuir blanc sont posés à même le sable.
Toutefois l’atout majeur du Sofitel et ce pourquoi nous sommes là, c’est sa plage de sable blanc. Elle est continuée par une plage publique tout aussi belle. C’est de l’avis de tous l’une des beauté de Moorea. C’est également notre avis désormais !
Le reste... pas besoin d’en dire plus ce n’est que plaisir et farniente.
Eau délicieuse et rafraîchissante à la fois (température de 27°) et surtout pour moi une expérience inédite: le corail.
Je n’en avais jamais vu, et oui !
Cet écosystème vivant abrite une faune très riche comme j’ai pu le constater.
C’est réellement splendide. Je parle comme un gamin car je n’y connaît rien mais j’y ai vu un Némo (remarquez les références), une Dorie (...), quelques uns des potes de Némo dans son aquarium (dont celui avec la cicatrice pour les connaisseurs), un poisson à moustache, un gros poisson tout orange, un groupe d’amis poissons noir qui vous frôle et joue avec vous, un poisson violet extrêmement timide, entres autres délices pour les yeux. Tout ça à 15 mètres de la plage et par 1 mètre de fond.
Je crois qu’au delà de ça les mots sont superflus devant une nature aussi proche de la perfection. Heureusement que Ju est là et qu’elle à pris de très belles photos qui vont sans aucuns doutes vous plaire.
Damn ! Et dire que j’habite dans la carte postale...
A très vite.
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