vendredi 28 septembre 2007

Quoi de neuf à Tahiti ?

C’est vendredi, le jour du poisson cru au lait de coco comme on dit ici.
Quoi de neuf en polynésie française ?
Tout va bien pour nous, on commence à vraiment s'insérer dans la société polynésienne et on rencontre même du monde (bon essentiellement des français c’est vrai).

Pour Ju cette semaine à été l’occasion de prendre son rythme de croisière à l’école de danse. Elle connaît désormais ses horaires définitifs et ses élèves.
L’organisation de son stage au mois d’octobre se précise... il ne manque plus que des inscriptions désormais !

Quand à moi je commence doucement à entrer dans le paysage de l’école de danse. Je ne connaît pas encore tout le monde mais beaucoup de personne ont l’air très sympa donc c’est plutôt agréable.
J’ai réalisé une jolie affiche pour le stage de Ju, je la trouve pas mal... (séquence modestie).
Pour ce qui est de la vie quotidienne j’ai décroché un entretient dans un hôtel de luxe de Tahiti. Le rendez-vous est à venir, je suis confiant et j’espère que tout se passera pour le mieux.
Nous avons fait le tour de Papeete qui est une petite ville et il nous faut maintenant partir explorer le reste de l’agglomération et de l’île. Pour se faire une voiture semble indispensable, nous avons donc en projet d’acheter une occasion...

Dans l’air les températures chauffent encore et l’humidité se fait plus présente, petit à petit l’été arrive.

Ce week-end nous retournons à Moorea, on aurait tord de se priver de ce paradis à seulement 25 minutes de bateau !
Toutefois nous avons décidé cette fois-ci de passer la nuit dans les îles (car oui, Tahiti étant considéré comme le “pays”, ici en polynésie les autres îles sont appelés tout simplement “les îles”).
Ainsi nous avons réservé un bungalow, comme dans les beaux-livres, dans l’un des hôtels les plus réputé sur Moorea (l’hôtel “Les Tipaniers” pour ceux que cela intéresse c’est à dire personne je pense). L’avantage de cet établissement c’est son prix, très bon marché pour des prestations de bonnes qualités (même si ce n’est pas un hôtel de luxe).
Nous aurons donc notre première nuit en bordure de lagon à l’image des brochures touristiques...
Inutile de vous dire que nous sommes très impatient !
Bien entendu vous en verrez sûrement de nombreuse photographies ici-même dans le courant de la semaine prochaine.

- ps: Pour les inconnus qui souhaitent nous contacter, à propos de Tahiti ou de rien du tout, voici une adresse pour le faire: nicolasfontaine92@yahoo.fr
- encore un ps: Je tapote pas mal d’articles sur ce blog (et encore, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg) et je tapote par la même occasion beaucoup de fautes d’orthographe. Je ne m’en excuse pas car cela ne gêne pas la lecture selon moi, c’est juste une question de fainéantise car je ne relis absolument aucun texte. Vous savez tout !
- et un autre: non je plaisante, je vous laisse tranquille...

Merci de nous lire ! Nana :)

Clichés

J’en suis à peu près sur, vous mourrez d’envie de savoir si tout ce que l’on raconte sur Tahiti est vrai.
Voici donc une petite liste sans prétention des clichés réalistes et des pures affabulation des professionnels du tourisme.

- Les tahitiens sont tatoués de partout:
Oui, c’est vrai. C’est même une composante primordiale de la culture polynésienne. Le tatouage à Tahiti, de même que dans tout les pays du triangle polynésien, représente une véritable parure pour le corps au même titre que les habits ou les bijoux.
Les motifs des tatouages sont divers et variés mais s’inspire le plus souvent de la nature ou d’illustrations tribales.
Tout le monde n’est pas tatoué de la tête aux pieds, parfois il s’agit juste d’une petite marque à l’épaule. Toutefois tout les polynésiens ou presque sont tatoués, y compris les popa’a (français d’origine) résidents de longue date en polynésie.
Certain touristes ne mesure d’ailleurs parfois pas vraiment la réalité du tatouage à Tahiti. Ainsi les tatouages polynésiens sont certes superbes mais il s’agit de vrais tatouages, donc indélébile et s’ils sont (logiquement) parfaitement intégré à la société tahitienne le retour au pays d’origine risque d’être plus difficile avec la moitié du visage tatoué d’une fleur de tiare !
L’île ou vivent les maîtres et artistes du tatouage polynésien est Moorea.

- A Tahiti le ciel est éternellement bleu:
Pas tout à fait. Il est vrai que le temps est majoritairement très ensoleillé en polynésie et si le climat apparaît toujours exceptionnel à un nouvel arrivant de métropole, il n’est en rien le climat idéal. Pas un jour sans nuage à Tahiti, la pluie est une invité surprise et fréquente et les températures sont parfois étouffantes.
Toutefois, ne boudons pas notre plaisir, vivre un été perpétuel est ce qui retient nombre d’expatrié sur le fenua et visiblement les hivers ne manquent à personne à Tahiti.

- Les plages de sables blancs à perte de vue...:
Perdu ! On peut même dire qu’il y a peu de plage en polynésie.
Et oui !
Petite explication: la polynésie française, située dans le pacifique sud, est un pays de lagons et non un pays de plages (comme les pays de la zone Caraïbes, pour ne pas les comparer).
Cela signifie que les eaux y sont fabuleuses mais que les plages y sont rarement de sable et encore plus rarement de sable blanc.
La majorité des littoraux des îles hautes de la Polynésie (dont l’archipel de la Société et l’île de Tahiti) sont cernés d’un lagon crée par un récif de corail mais ce lagon est le plus souvent frangeant au littoral.
Les plages de sable blanc paradisiaques, cocotiers et compagnie, existent bel et bien mais on ne les trouve pas partout. A Tahiti même il n’existe ainsi que deux plages de ce type, fidèle aux cartes postales. Les autres plages de l’île sont de sable noir (d’origine volcanique) et la ville de Papeete ne dispose quant à elle d’aucune plage en son centre.
Toutefois la polynésie dispose de deux atouts majeurs: sa faune sous marine et la beauté de ses eaux d’une part, l’absence de tourisme de masse d’autre part.
Concrètement ? Cela signifie que si les plages “comme dans les brochures” sont moins fréquente qu’on ne l’imagine, en revanche elles sont la plupart du temps totalement déserte... Elle est pas belle la vie en polynésie ?!

- Bienvenue dans le royaume de la chemise à fleurs et du ukulélé:
Et comment !
Dès l’arrivé à l’aéroport vous n'échapperez pas à ses deux clichés qui n’en sont pas.
On assiste dans les rues à un véritable défilé de couleurs et de musique. Impossible de se promener dans Papeete sans croiser un joueur de ukulélé en promenade et dans les groupes étudiants il y a toujours un musicien accompagné de son instrument.
Ambiance...
Quant à la chemise à fleur elle est plus qu’un symbole, c’est un vrai vêtement avec lequel on s’habille au quotidien, y compris dans les bureaux et les postes haut placés.
Ainsi les hommes politiques portent la chemise à fleur lors des représentations officielles et parfois un collier de fleur de tiare (détail extra-exotique).
Enfin, à la mode américaine le vendredi est un jour ou l’on s’habille de façon plus décontracté (si c’est encore possible) pour aller travailler.

- La relax-attitude:
Il n’y a qu’à lire le paragraphe précédent pour s’en convaincre !
A Tahiti et encore plus dans les autres îles, le stress est inexistant et les formalités de la société telle qu’on la connaît n’existent pas.
On se tutoie à Tahiti, on s’habille (théoriquement) comme on le souhaite, on travaille en tongs, on prend le temps de vivre dès qu’on en a l’occasion et surtout il n’existe aucune barrières dans les relations sociales (ou presque).
Quelque chose vous déplaît quelque part ? Il suffit d’en parler au directeur... ou au président de la polynésie !

- Le soleil se lève et se couche très rapidement à Tahiti:
C’est une constante dans les pays tropicaux. En 20 minutes il fait nuit noir ou grand jour.
Cela donne un film en accéléré et un spectacle toujours fascinant à chaque coucher ou lever de soleil.
Tiens mais d’ailleurs les couleurs commencent à changer et c’est déjà le moment d’assister à la représentation quotidienne du soir.
Comme le disait un expatrié français que nous avons rencontré il y a peu, en venant à Tahiti on gagne plein de choses simples qui compensent aisément les choses complexes que l’on perd.
Simple comme un coucher de soleil...

Nana

Article pratique: Episode 3

Le tahitien: reo ma’ohi
Vous le savez certainement, à Tahiti le français n’a rien d’une langue naturelle.
Son usage a été imposé par les gros sabot de la république depuis que la France à décidé un beau jour que finalement ça serait pas mal d’avoir des plages tropicales à la maison.
Voilà donc la polynésie qui devient française.
Par la même occasion et pour simplifier les réservations dans les hôtels et la lecture du menu des restaurants, la France à également mis en place toute une politique visant à apprendre le français à tout les locaux.
Quitte à interdire l’usage de toute autre langue.

Ainsi à Tahiti les polynésiens parlent le tahitien.
Aujourd’hui c’est une langue très vivante mais qui demande une effort de transmission du fait de l’interdiction qui à privé plus d’une génération de sa langue natale.
Pour l’aspect théorique c’est une langue qui ne ressemble à rien de connu.
Dans la pratique c’est complètement incompréhensible et un tahitien pourrait raconter n’importe quoi sur votre compte que vous n’en saisiriez pas une seule idée.
C’est une langue avant tout orale, on l’écrit donc comme on la prononce et autant vous le dire, la prononciation du tahitien n’a rien d’un jeu d’enfant. Des sons uniques (comme la très particulière pause avec la glotte, c’est éminemment complexe et difficilement explicable) sont distillés un peu partout dans les phrases et l’alphabet comprend 5 voyelles pour seulement 9 consonnes.
Pour vous donner une bonne idée, entendre du tahitien c’est comme entendre du japonais (les rythmes se ressemblent d’ailleurs), on y comprend rien et on a l’étonnante impression que le même mot est répété tout le temps.

Le tahitien n’a rien d’un créole ou autre langue d’inspiration, c’est un langage historique qui à d’ailleurs prêté de nombreux mots à des langues plus récentes comme... l’anglais.
Un bon exemple, le mot fepuare en tahitien à donné february en anglais qui signifie février.

Toutefois si le tahitien est difficilement abordable pour un non-polynésien, à Tahiti le français emploi de nombreux mots issue de la langue tahitienne au quotidien.
Certain sont très connu de par le monde, citons vahine (femme) ou encore motu (île ou îlot).
A Tahiti même nous employons fréquemment le mot fenua (terre ou pays) pour désigner la polynésie, mutoï pour désigner la police, kaina pour désigner les locaux, popa’a (littéralement “grillé”) pour désigner les français, ia orana pour dire bonjour, fiu pour dire un peu tout est n’importe quoi mais surtout pour signifier la lassitude, et bien entendu le classique nana pour dire au revoir. Ici personne ne se dit “au revoir” (excepté les français de métropole entre eux) et nana est la règle.

Quant à moi j’ai repéré dans une boutique le livre “Parler tahitien en 24 leçons”. C’est un bon début. En l’apprenant par coeur et combiné aux heures de formation du centre culturel de Papeete je pense que d’ici huit mois je pourrai m’aventurer à demander l’heure.

Ciao. (<-- c’est de l’italien, admirez le blog multilingue)

Les courses à l’Hyper U

Alors, c’est nettement moins glamour que la journée lagon turquoise et plage qui pique les yeux tellement c’est beau, mais c’est aussi (voire plus) une partie du quotidien de la vie à Tahiti.

Oui, ici aussi on fait les courses car effectivement les gens qui vivent et sourient sur les cartes postales ont aussi besoin de manger entre deux poses photos.
C’est du ressort de la grasse banalité: l’Hyper U que rien ne distingue d’un autre Hyper U (on a également le choix entre Carrefour et Champion, que d’exotisme !).
En vous en montrant une photo vous croiriez facilement que je me cache à Orléans ou n’importe ou en France et que je dupe tout le monde avec mon blog sur la polynésie française.
A l’intérieur toutefois on aimerai bien être à Orléans finalement.
Tout est cher, très cher, à vrai dire certain rayon doivent être intact depuis une dizaine d’année. Tenez par exemple, à moins qu’un millionnaire aficionados de M&M’s ne passe ses vacances à Tahiti (et décide de faire les courses à Hyper U pour rigoler) je doute que le chiffre d’affaire du célèbre bonbon sur l’île ne soit conséquent.
La boîte de ravioli est réservé aux gagnants de l’Euromillion et le luxe ultime se nomme fromage râpé.
Au moins j’ai l’occasion de faire plaisir à ma visa premier flambant neuve.

Cependant j’en rajoute un peu pour faire dans le sensationnel car d’un autre côté c’est vrai que pas mal de produits ne sont pas spécialement inabordables.
Le lait, le pain, les pâtes, le riz, la boisson, les sous-marques en tout genre, pour tout ces types de biens les prix sont raisonnables.
Pour les reste le calcul est vite fait, à Tahiti mieux vaut manger dans les restaurants pas cher et s’éviter les corvées de cuisine et de vaisselle tout en ne payant pas beaucoup plus cher que pour un repas à la maison.
Finalement en polynésie le resto ce n’est plus une sortie, c’est la vie !

Il existe tout de même un petit intérêt au rituel des courses à Tahiti. La parfaite décontraction ambiante change du tout au tout des hypermarchés surchargé et stressant de la métropole. Aucuns risques de croiser ici une ménagère en crise de nerf à cause du produit oublié sur la liste et qui se trouve dans le premier rayon, celui à l’autre bout du magasin. Non, aucuns risques...

A bientôt.

On s’habitue... vite !

Cela fait maintenant plus d’une semaine que je vis à Papeete ou j’ai rejoint Ju, la tête en bas et les pieds dans les fougères géantes et autres palmiers nains.
Aussi voici la suite de mes constats tahitiens.

Premier constat:
Etre de l’autre côté de la terre finalement ça ne change pas grand chose à certain fait bien établi: le ciel est bleu, la nuit est sombre, et même si on ne les appréhende pas vraiment de la même façon les journée font 24 heures ici aussi.
Les gens travaillent, ils s’amusent, parfois ils se tapent sur la gueule, parfois ils font manifestement exprès de ne pas être très malin, d’autres fois ils sont d’une gentillesse fabuleuse et deviennent des interlocuteurs passionnants.
Les voitures roulent sur les routes, les piétons marchent sur les trottoirs.
Les marchands vendent leur produits et les acheteurs ne sont jamais content.
L’argent est le nerf de la guerre et ici aussi: business is business.
On achète son journal le matin, on petit-déjeune avec une tasse de café, des corn-flakes et un jus de fruit, on dit bonjour aux voisins et on peste lorsque la semaine recommence.

Non, pour être honnête, le quotidien de ce bout du monde ci qu’est la polynésie française n’a pas grand chose de très différent avec la routine de notre lointaine France.
A une exception majeure près: ici chaque jour est empreint d’un exotisme et d’une nonchalance qui rend heureux...

Deuxième constat:
La polynésie à des problèmes et souffrent de beaucoup plus de maux que l’on ne peut en imaginer sur ces quelques cailloux proche du paradis.

Ainsi pour la plupart des îles polynésiennes l’eau courante n’est qu’un rêve lointain.
Ne serait-ce que sur l’île de Tahiti seule l’agglomération de Papeete dispose de l’eau potable au robinet. Imaginez à l’échelle française si Lyon ou Marseille ne disposaient pas d’un tel confort...

La pollution est également une réalité. Bora Bora, la perle du pacifique, mythe touristique par excellence, cache la triste vérité d’une décharge à ciel ouvert en bordure de lagon. La ville de Papeete souffre des gaz à effet de serre. Par endroit le corail meurt à petit feu et certaine plage sont impropre à la baignade en polynésie du fait de produits polluants déversés dans les eaux sublimes du Pacifique.

Une certaine pauvreté et un plébiscite de la société de consommation entraîne des dérives qui deviennent de vrai problèmes.
Parmi ceux-ci, l’achat à crédit. Plus particulièrement l’acquisition de voiture à crédit. Calqué sur l’image américaine, la polynésie circule en voiture. Les transports en communs, plus proches du taxi-brousse que d’un véritable service, et ce malgré leur côté pittoresque, renforce ce besoin de véhicule. De ce fait certain polynésien, bien que matériellement pauvre, n’hésite pas à contracter de gros crédits pour s’offrir un pick-up flambant neuf. Cela conduit à quelques scènes très étonnante, comme ces personnes qui passe leur temps dans des voitures extrêmement cher sans aller nul part pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont parfois pas même d’habitation !

Troisième constat:
La vie est certes chères ici mais pas de quoi gesticuler dans tout les sens pour nous avertir que quiconque tente de s’installer sur le fenua fini ruiné et vaincu par la consommation.
Non, c’est sur qu’il faut faire attention à ses dépenses mais inutiles de dire qu’il existe ici aussi, et comme partout, d’excellent bon plan. Le premier d’entre eux, dont nous abusons, se sont les roulottes.
Une roulottes c’est grosso modo une baraque à frite amélioré.
Il existe au coeur de Papeete, sur le front de mer récemment réhabilité, une superbe place bordée de cocotiers et embellie de fontaines, la place Vaiate.
Sur cette place, chaque soir, une dizaine de drôles de camion à pizza viennent s’y installer et déploie des tables tout autour. Chaque roulotte dispose de son propre menu et il s’agit en réalité de véritables restaurants en plein air. C’est plus que sympathique, la nourriture est toujours excellente (bien que simple), il y en a pour tout les goûts, de la pizza au steak fritte en passant par des plats plus raffinés, et surtout, oui surtout, les prix sont imbattables. 1000 francs le steak au roquefort et sa tonne de riz, un plat succulent et abondant pour moins de 9€. Autant le dire clairement, ce genre de bonne affaire est bien dure à trouver à Paris...

Quatrième constat:
Tahiti c’est trop bon ! Ok ?

Nana à tous.

JU/photos d'ici....




Bonjour!!!!!

pour commencer,une photo du port de Papeete prise de notre toit!
et oui,voici donc la vue que nous avons de notre chambre....Nico y admire le coucher de soleil sur mooréa tous les soirs....

En 2eme,la mairie de Pirae....et oui,ici les mairies sont des monuments historiques!!!!!!!!!de vraies chateaux ou demeures coloniales....tt l'argent va dans les constructions administratives...no comment
Pirae est une petite "bourgade" qui touche Papeete,tr sympathique au demeurant

La 3eme photo est une vue d'en haut sur Papeete...un petit nuage(et oui il y en a parfois)était au dessus de moi,mais ca n'empeche que la vue est tres belle...avant,à l'endroit d ou j'ai pris cette photo, se trouvait un hotel manifique,toujours présent,mais abandonné a cause des problemes de terre....ici il y en a beaucoup...problemes de proprietes terriennes....ce fut les memes soucis qui causerent la disparition du Club Med à Mooréa....total,ces terrains sont toujours abandonnés

Voila voila
plein de bisous
on attend toujours vos commentaires................!
Ju

lundi 24 septembre 2007

A moi Moorea !

Ayé ! Ouf ! Il était temps !
Aujourd’hui fût l’occasion pour moi, accompagné de Ju, de poser les pieds sur l’île merveilleuse de Moorea.
Un programme clair et concis à régit notre journée, levé à 7h, bateau à 7h30, plage à 8h30, miam-miam à 13h30, re-plage puis bateau à 16h30.

Comme je vous vois trépigner en voici le détail, par le menu.
Moorea se situe géographiquement face à la fenêtre de notre chambre et nous offre chaque soir un cadre grandiose pour le spectacle du coucher de soleil polynésien.
Pour être un peu plus technique, celle que l’on surnomme l’île soeur est à 20 kilomètres à peine de Tahiti dont elle est séparé par un détroit du Pacifique. L’île soeur ? Effectivement, Moorea est indissociable de Tahiti pour bien des raisons. Sa proximité géographique évidente, son air de famille au niveau des paysages et surtout sa population, très lié à Tahiti. Nombreux sont les habitants de Moorea à travailler à Papeete. C’est un peu comme un habitant du XVIIIe arrondissement de Paris qui travaille à la porte d'Orléans, à la différence qu’ici il faut prendre le ferry à la place du métro.

Ile soeur, oui ! Ile jumelle, non ! (on croirait une manif !)
Ainsi Moorea constitue le sésame du rêve polynésien, celui que la ville de Papeete écorche un peu aux yeux des visiteurs.
Vous rêvez de sable blanc, de cocotiers géants, de lagon paradisiaque ou vivent en harmonie coraux et faune sous-marine, d’hôtels luxueux les pieds dans l’eau ?
Bienvenue au club des rêveurs de Moorea.
Sur cette île les clichés s'enchaînent et à chaque sortie de l’appareil photos c’est la carte postale assurée.

A la sortie du ferry de Tahiti nous avons débarqué au quai de Vaiare.
Ce village n’est en réalité qu’un petit port, un parking et un supermarché enfoui dans la végétation. Pas grand chose, et pourtant il s’agit du coin le plus animé de Moorea, circulation maritime et routière oblige.
Dès le débarquement, nous sommes tout de suite plongé dans une ambiance bien différente de la relative effervescence de Papeete (enfin, il s’agit d’une agitation toute tropicale...). Moorea est calme, sereine, et nous apparaît presque sauvage. La végétation y est omniprésente, d’une magnifique luxuriance et aux parfums sucrés (oui, des parfums sucrés ça existe laissez moi faire le poète).

Pour cette première approche de l’île, nous avions décidé de ne pas louer de véhicule et de se cantonner à une visite hautement culturelle... la plage !
Seulement les plages en polynésie, je l’ai dis et je le répète, il n’y en à pas énormément.
Bon, c’est parti pour 2 kilomètres à pied, et 2 kilomètres à pieds ça use les souliers (ça use les savates comme disent les tahitiens).
Nous longeons l’unique route de ceinture de l’île (tout de même très passante pour une si petite île). Elle est bordée par d’immenses cocoteraies et sous certain cocotiers se trouvent des dizaines de petits terriers. Ils sont occupés par des crabes qui se nourrissent de coco. Ce sont des animaux très peureux qui au moindre bruit de pas humain déguerpissent pour se cacher.
La petite balade nous offre le vrai spectacle des tropiques. Splendides villas à flanc de montagne, petites baraques en taules sur l’étroite plaine littorale. Des coqs traversent la route et sont accompagnés par des chiens. Les jardins déclinent toutes les teintes du vert.
Ici, comme à Tahiti, dans chaque jardin nous retrouvons l’éternel pick-up, la voiture préférée (et inutile) de la polynésie.
Un petit village, une petite côte, et nous arrivons au village de Temae et à l’hôtel de luxe Sofitel Moorea Beach Resort. Récemment rénové c’est un établissement enchanteur. Il est composé de multiples bungalows construit en bois et répartie dans un jardin parfaitement entretenu. Tout l’hôtel est un régal, de la piscine à débordement sur le lagon jusqu’au restaurant dont les fauteuils en cuir blanc sont posés à même le sable.
Toutefois l’atout majeur du Sofitel et ce pourquoi nous sommes là, c’est sa plage de sable blanc. Elle est continuée par une plage publique tout aussi belle. C’est de l’avis de tous l’une des beauté de Moorea. C’est également notre avis désormais !

Le reste... pas besoin d’en dire plus ce n’est que plaisir et farniente.
Eau délicieuse et rafraîchissante à la fois (température de 27°) et surtout pour moi une expérience inédite: le corail.

Je n’en avais jamais vu, et oui !
Cet écosystème vivant abrite une faune très riche comme j’ai pu le constater.
C’est réellement splendide. Je parle comme un gamin car je n’y connaît rien mais j’y ai vu un Némo (remarquez les références), une Dorie (...), quelques uns des potes de Némo dans son aquarium (dont celui avec la cicatrice pour les connaisseurs), un poisson à moustache, un gros poisson tout orange, un groupe d’amis poissons noir qui vous frôle et joue avec vous, un poisson violet extrêmement timide, entres autres délices pour les yeux. Tout ça à 15 mètres de la plage et par 1 mètre de fond.

Je crois qu’au delà de ça les mots sont superflus devant une nature aussi proche de la perfection. Heureusement que Ju est là et qu’elle à pris de très belles photos qui vont sans aucuns doutes vous plaire.
Damn ! Et dire que j’habite dans la carte postale...

A très vite.

Article pratique - Episode 2

Les sousous en polynésie française

Il est vrai que tout le monde ne le sait pas, alors je le répète, en polynésie tout comme en Nouvelle-Calédonie, l’euro n’a pas cours. Ici on paye en Francs Pacifiques, ou pour l'appellation complète Francs des comptoirs français du pacifique (Fcfp).
La valeur de cette monnaie (un peu farfelue) est fixé à taux fixe arbitrairement par l’Etat français en rapport à l’euro. Un euro équivaut donc à 119 francs pacifique. Cela vous donne une idée du poid économique très limité de cette monnaie.

On se retrouve donc facilement avec des billets d’une valeur de 500, 1000, 2000, 5000 ou 10000 francs, pour les plus courants. Pour un européen se promener avec 5.000 d’une monnaie dans sa poche ce n’est pas rien !
On s’habitue très vite aux prix de la région et pour convertir, tout le monde emploi la même technique (tout le monde est un peu nul en maths) à savoir on divise le prix par 10 et cela nous donne une approximation en euros.

Outre les billets il existe des pièces. Celles-ci sont très grosse et représente des petites valeurs (1, 20, 50, 100). Pour vous donner une idée, l’énorme pièce de 50 fcpf doit représenter à vue de nez le diamètre de 5 pièce de 2 euros.
De plus, les pièces de monnaie sont très légère, un peu comme des pièces en plastique dans les jeux de marchands pour enfants.

Tout les biens monétaires sont de très belle facture. Les billets sont imprimés sur les deux faces de motifs ou de paysages polynésiens stylisé. Ils sont très grands et colorés.

Concernant les prix: je crois pouvoir affirmer que tout ce que l’on dit sur la cherté de la vie en polynésie française n’est pas tout à fait vérifié sur place. TOUT n’est pas inabordable ici. Les prix pratiqués sont à peu près ceux de Paris, quel que soit le domaine (nourriture, logement, loisirs). Certes, ce n’est pas Paris donc cela peut paraître exagéré mais c’est comme ça.
Toutefois il est vrai que l’on trouve parfois des aberrations totales et on se demande bien qui peut s’offrir le pack de 8 actimels (je fais un peu de pub) à 21.000 francs (soit plus de 18€) ou encore le paquet de brioche (oui, de la brioche toute classique) à presque 10€ !
C’est évident que lors de sa sortie d’usine à Cergy-Pontoise il reste encore un bien long chemin à parcourir avec que notre petite brioche ne s’offre des vacances dans les rayons de polynésie, d’ou son prix !

Aller je ne désespère pas de gagner les 300 millions de francs mis en jeu pour le prochain loto organisé par la Pacifique des jeux (et oui tout s’adapte et tout est relatif) !

Araua’e (à bientôt)

Brochure vivante

Ici l’annexe du paradis (je ne suis pas vantard c’est tout de même un peu ironique, mais un peu vrai aussi...). Bonjour vous les gens de l’autre côté du monde.
Alors il fait froid ? (rires !).

Il se passe des choses incroyables ici.
Tenez pas plus tard qu’hier soir, un immense paquebot est sortie d’une brochure touristique. Il s’appel le Regent, il appartient à l’énorme croisiériste américain Radisson Cruises (ou un truc comme ça, je sais ça le fait pas pour un diplômé en tourisme mais j’ai la flemme de vérifier) et il vit page 40 dans une brochure sur papier glacé.
Oui, enfin ça c’est ce que je croyais. Seulement hier soir il est venu s’installer directement sous notre fenêtre. C’est bien lui, là dans le port de Papeete, avec ses grandes baies vitrées, ses annonces dans toutes les langues et ses 15 étages.
Sur l’image de la page 40 il avait l’air plus gros... Comme quoi il faut se méfier des photographies quand elles sont bien prises.

Je ne sais pas trop ni d’ou il vient ni ou il va (Nouvelle-Zélande ? Ile de Paques ? Australie ? Indonésie ? Hawaii ?) mais il a fait quintupler la population de Tahiti en quelques minutes à son débarquement (j’exagère un tout petit peu). Au vu du prix de la croisière j’en conclue qu’il à aussi fait exploser le nombre de millionnaires sur l’île.

Quoiqu’il en soit il n’y a pas de raison, moi aussi je vais plonger dans une brochure.
Demain nous allons faire un petit tour du côté de Moorea, l’île soeur de Tahiti. La jolie soeur si on peut dire. Moorea, que j’apprécie tout les jours depuis nos fenêtres, passe pour être l’une des plus belles îles de polynésie.
Départ à 7h30 sur les bateaux de Moorea Express (qui comme son nom l’indique va vite, 25 minutes de traversées à peine).

Pour l’occasion et pour ma première fois sur les plages et dans les eaux paradisiaques des mers du sud (poissons multicolores, lagons, eaux turquoises et cocoteraies au programme) j’ai fait un petit saut au magasin Tahiti Pas Cher pour nous acheter un masque et un tuba.
Tahiti Pas Cher c’est une grande surface qui vend des produits de loisirs et de la décoration pour la maison à des tarifs logiquement moins élevés qu’ailleurs. L’avantage c’est qu’il se trouve juste à côté de chez nous.
“Pas cher”, moi j’aurai plutôt dit quelque chose comme “Hors de prix”, oui, Tahiti Hors de Prix ça lui va bien.
Ici la vie est coûteuse et je n’ai strictement aucune idée du prix d’un masque et d’un tuba en France mais je dirais que manifestement environs 30 euros pour les deux, ça fait un peu beaucoup...

Nana

De la pluie et du beau temps...

Une nouvelle journée et le week-end qui débute sur le fenua. Aux dernières nouvelles nous sommes toujours extrêmement loin de tout au beau milieu du Pacifique. D’après les anciens c’est une situation qui perdure depuis des siècles maintenant.
L’île de Tahiti aussi petite soit-elle reste donc tout de même très bien ancrée dans l’eau. C’est beau la nature !

Trèves de plaisanterie, aujourd’hui c’est le printemps. Le printemps austral bien entendu, ce qui correspond à l’automne dans l’hémisphère nord. Cela ne correspond pas à grand choses de précis sur le plan naturel (comme par exemple la floraison sous les lattitudes tempérées) mais ça a son importance sur d’autres facteurs.
En particulier, il y a l’aspect climatique.
Avec le printemps va bientôt débuter ce que l’on appel l’été tropical ou saison humide.

Il faut vous dire qu’ici, il n’y a en réalité ni printemps ni automne. Comme dans les îles on ne se complique pas la vie on a en plus décidé qu’il n’y aura pas non plus d’hiver et d’été. Seuls les popa’a (les européens) utilisent les noms de saisons pour se situer dans le temps. En polynésie française on parle donc de saison sèche et de saison humide, comme dans l’ensemble des autres pays de la ceinture tropicale du globe.

Revenons à nos moutons tahitiens, cette saison humide qui s’annonce est explicite et on nous a prévenu: il va pleuvoir !
Cela me permet de discuter avec vous du climat qu’il fait ici à Tahiti.

Depuis la France on l’idéalise souvent et c’est l’un des principaux facteurs du développement touristique dans les îles. On s’imagine d’ailleurs volontiers qu’il y fait beau et chaud tout les jours. Vous allez être content d’apprendre que pour une fois on ne nous a pas menti, à Tahiti et en polynésie française il fait effectivement beau et chaud (presque) tout les jours.

A Tahiti Les températures sont parfaitement homogène, la météo annuelle s'échelonnant grosso modo entre 23° et 26° de minimum (la nuit) et 28° et 32° de maximum (à midi). Les variations sont insensibles et le froid est un phénomène inconnu.

Pour faire une petite parenthèse je tiens tout de même à signaler que le climat n’est pas identique partout en polynésie française. L’archipel des Australes (à presque 1.500 kilomètres au sud de Tahiti) peut connaître des petits épisodes de froid et il y a déjà grêlé à plusieurs reprises (même si cela fait la une des quotidiens).

Concernant le ciel tahitien c’est simple, sur les montagnes le temps est éternellement nuageux et sur les littoraux il est régulièrement ensoleillé. A Papeete depuis mon arrivée je n’ai eu droit qu’à une seule averse tropicale (en pleine nuit et qui à duré quelques choses comme 20 minutes).
Toutefois la saison humide arrive à grand pas. Le temps va devenir plus lourd et les averses vont se faire plus fréquentes. Nous verrons bien à quoi cela ressemble mais il faut savoir qu’à Tahiti il pleut autant qu’à Paris (et oui !). La seule différence c’est qu’ici en polynésie le taux d'ensoleillement est également trois fois supérieur à celui de Paris. Autrement dit, quand il ne pleut pas il fait beau mais comme le dit l’adage: “pluie à Tahiti, trouves toi vite un abris !”. Ca promet.

Article pratique - Episode 1

Impossible de poser de bonnes bases pour ce blog sans dédier au minimum une partie des articles que j’y écris aux détails du quotidien de la vie en Polynésie Française et aux aspects généraux de la région.
C’est ou la Polynésie Française ? c’est quoi ? c’est comment ? y’a qui là-bas ? et y’a internet ? et y’a des hamburgers ? et des camions ? c’est vrai qu’il y fait toujours beau ? et le sable il est tout blanc ? y’a des requins ? ils savent lire (les gens pas les requins) ? ils ont des chemises à fleurs (même remarque) ? des ukulélé (...) ? j’ai vu dans une pub qu’à Tahiti on se lave quand il pleut, c’est vrai ?
Autant de questions d’une importance capitale dont les réponses vont sans doutes changer la face du monde à jamais... (pour être plus réaliste, lorsque vous verrez ces billets “article pratique” vous lirez grosso modo le Lonely Planet Tahiti, en moins bien écrit et bourré d’inexactitudes, c’est alléchant non ?).

Aujourd’hui, un peu de géographie !

Ce n’est pas le plus marrant mais il faut bien en passer par là pour ne pas mourir idiot... (notez que cette remarque ne vaut pas pour ceux qui feront une crise cardiaque avant d’avoir fini la lecture de cet article, au moins ils auront essayé de se cultiver).

La Polynésie Française c’est pas la porte à côté sur le périphérique.
C’est même à 18.000 kilomètres de la France et c’est donc de l’autre côté de la terre.
Aller plus loin, c’est déjà revenir (ça fait un peu film américain comme formule).

Ce “Pays” d’outre-mer (aller on arrête de parler de territoire car ça n’en est pas un) est composé d’îles, 118 petits cailloux pour être précis, répartis un peu n’importe comment dans l’immensité de l’océan Pacifique.
Le tout se situe dans l’hémisphère sud en zone tropicale.

Ces 118 îles, qui n’ont toujours été qu’un immense rien du tout sur nos planisphères à l’école (au vu de l’échelle en général Tahiti et la Polynésie n’ont même pas droit à un petit point sur la plupart des cartes), représente en réalité une surface géographique équivalente à celle de l’Europe. Et ouais ! Là, on rigole plus !

Paradoxe de ce pays, les surfaces émergés ne sont que de 4.000 kilomètres carrés. C’est tout petit !
Pour couronner le tout, l’île de Tahiti représente à elle seule le tiers de cette surface.
Pour re-couronner le tout, la polynésie française est à au moins 5.000 kilomètres d’une autre terre habitée (l’état américain d’Hawaii) et pour re-re-couronner le tout les îles entres elles sont également très éloignées (de Papeete, les Marquises sont loin tout là-bas (c’est précis) et Bora Bora est à 2h de vol).

Cette immensité et cet isolement que l’on ressent vraiment sur place donne presque le tournis.

La polynésie française n’est pas un archipel d’îles mais plusieurs archipels.
Cinq pour être exact, dont les différences sont à peu près identique qu’entre les forêts suédoises et le désert marocain.

Le plus important, tant au point de vue superficie, que tourisme et population, c’est l’archipel de la Société. Ce célèbre archipel abrite entre autre deux noms et non des moindres, Tahiti et Bora Bora.
Au sud se trouve l’archipel des Australes, que personnes ne visite (sûrement à tord) pour une raison assez compréhensible: à cette latitude il peut faire froid, donc après 40h de voyage être obligé d’enfiler un pull sous les tropiques c’est pas vraiment très exotique !
Au nord et à l’est de Tahiti se trouve les deux archipels des Tuamotu et des Gambiers.
Les Tuamotu se sont plein d’immenses atolls (voir un peu après pour plus de détails) plantés de cocotiers et ou l’eau oscille entre l’émeraude et le turquoise (c’est pas moche quoi !). Les Gambiers... c’est un peu le bout du monde. Trois petites îles, 1.200 habitants et 10.000 kilomètres à faire pour trouver des voisins.
Enfin tout au nord, posé sur l’équateur se trouve l’archipel des Marquises. On le connaît bien pour ses chevaux sauvages qui y gambadent nez au vent mais les Marquises reste une terra presque incognita. Très peu peuplé, très sauvage, difficile à visiter, l’archipel à envoûté nombre de ses visiteurs, dont le peintre Paul Gauguin.
Les Marquises se trouve dans une région équatoriale, il y règne donc un climat encore plus humide et chaud qu’à Tahiti (autant dire qu’on vit à poil là-bas !).

Les archipels de la polynésie française se compose de deux types d’îles qui varie du tout au tout.
Les premières sont les îles hautes. Il s’agit de volcans éteints qui s’affaisse peu à peu dans l’océan. Au fur et à mesure de leur érosion il diminue en taille et un lagon se créer tout autour d’eux. Au sein de ce lagon des morceau de terre peuvent rester émergés, on les appels les motu, se sont des petits îlots très apprécié des touristes pour leur beauté.
La taille d’une île haute est ainsi proportionnelle à son âge. Les plus grande sont les plus jeunes et par corrélation on devine que Tahiti est la petite dernière des îles polynésiennes. Bora Bora avec son immense lagon est en revanche l’une des plus âgées.

A l'opposé des îles hautes il y a les atolls.
C’est très simple: un atoll c’est une île haute qui à fini sa disparition sous l’océan.
Ne reste plus dès lors qu’une ceinture récifale sur lequel se trouve des motu (souvent d’une largeur inférieure à un kilomètre) qui encerclent un immense lagon souvent très poissonneux.
Les atolls sont parfaitement plat et disparaisse à leur tour pour ne laisser qu’un “guyot”, autrement dit pas grand chose au milieu du Pacifique.

Les plus logiques d’entre vous auront remarqué l’évidence: toutes les îles de la polynésie française sont vouées à être engloutie par l’océan.

Inutile de dire que le méthane des gaz de nos vaches laitières et le CO2 de la Peugeot du voisin nous auront achevé depuis longtemps lorsque la dernière île finira sa vie (Tahiti donc...) mais ainsi va le cycle cruel des éléments et de l’existence, largement aidé de nos jours par la pollution et les cicatrices de l’homme sur terre.

Si j’étais ministre du tourisme en polynésie je prônerai le slogan touristique suivant:
“venez nous voir avant qu’on ne soit plus là !”.
En l’écrivant je m'aperçois que ce qui m’attriste le plus au fond c’est que finalement ce ne soit pas uniquement de l’ironie...

Nana araua’e

Comment dit-on ? Papeetiens ? Papeetois ? Papeeteux ? J’en sais rien !

Au jour le jour à Papeete, par ou commencer ?
Difficile en effet de décrypter, détaillé et reproduire par des mots le quotidien d’un lieu.

Je me lance, mais c’est bien parceque c’est vous !
Tout d’abord, Papeete c’est la France. D’ailleurs pour extrapoler, la Polynésie Française c’est la France. En plus il faudrait être sacrement pas malin pour ne pas le deviner car c’est précisé dans le nom.
Si je vous dis ça c’est pour vous affirmer que cela se ressent... fortement.

On a ici des manières françaises, des gimmicks gauloises et des habitudes bien franchouillardes. En même temps la culture polynésienne (mao’hi) reste très vivace et surtout très ancrée dans la vie de tout les jours. Le constat flagrant à Tahiti c’est que sur cette île du bout du monde le phénomène d’acculturation à réussi.
C’est incroyable car pas loin de chez moi en région parisienne, dans la cité HLM des provinces françaises, il a lamentablement échoué, cherchez l’erreur.

Les raisons de cette réussite sont multiples et inscrites dans l’histoire.

Petit cours d’histoire improvisé:
Tahiti et la Polynésie à toujours été une région très riche. La vanille, le coprah, la pêche, et plus récemment la perliculture et le tourisme ont toujours permis aux populations locales de vivre convenablement. La France à fait faire un bond en avant (un trop grand saut ?) à ces petits bout de terre dans le Pacifique mais le fait est que la population polynésienne était légèrement plus importante avant que ce territoire ne devienne français.
Jusqu’à récemment les locaux n’ont jamais ressenti de pression de la part de la France.
Dernière raison et non des moindres, les autochtones en sont de véritables. Point d’esclavages ni d’immigration forcée en Polynésie, les polynésiens vivent sur leurs terres depuis des siècles et entretiennent des rapports très proche avec leur environnement.

Résultat, tout le monde à Papeete aime le steak frittes français et le mahi-mahi tahitien.

En vivant ça de l’intérieur ce qui m’apparaît le plus étrange c’est que l’on entende jamais parler de Tahiti et de la Polynésie en métropole. Ce territoire est pourtant plus français qu’autre chose (et j’ai même envie de dire, plus français que certain coin de France).

Il est vrai cependant qu’il existe ici à Papeete des différences de comportements et de quotidien avec la France.
Celui dont je voudrai vous parler en premier lieu c’est le tutoiement.

“tutoiement”: qui consiste à s’adresser à une personne en lui disant “tu”.
En Polynésie le vouvoiement n’a pas lieu d’être.
Cela semble un peu insignifiant présenté comme cela mais ça change radicalement les rapports humains.

C’est vraiment déstabilisant croyez le.
Votre banquier vous tutoie, votre facteur aussi et dans les services administratifs de même. Partout, tout le temps, tout le monde.

Au début on cherche un peu à savoir si on ne connaît pas cette personne qui semble nous prendre pour un ami de longue date, et puis rapidement on en vient à deux conclusions: soit je suis amnésique et je ne reconnais plus aucun des mes potes, soit c’est une pratique courante.

C’est bête comme chou (j’adore cette expression !) mais il faut être honnête, ça fait beaucoup de bien et finalement ça détend l’atmosphère.
Moi quand mon banquier me dit “tu veux une carte bleue avec ton compte ?”, je trouve ça tout simple et énorme à la fois.

Nana.
(au revoir ; à prononcer “nanaaaaa”).

Bungalow sur pilotis, sable blanc et cocotiers

Wow !
C’est merveilleux l’utopie tropicale, je ne vous dis que ça.
Pour reprendre un post précédent, nous avons eu l’occasion avec Ju de découvrir quelques uns des plus beaux hôtels de Tahiti et ainsi de plonger à pieds joints dans l’annexe du paradis.
Selon un constat que l’on vous sort à toutes les sauces dans la région, “ce n’est pas parceque l’on vit au soleil que l’on à pas de problèmes”. D’accord ! Mais ça à quand même une autre allure qu’un problème sous la grisaille et entre deux tours de béton ! Et il faut voir le bon côtés des choses, on à pas besoin de budget pantalons !

Comme le souligne mon titre, c’est toute la parfaite carte postale tahitienne qui s’est animé soudainement devant nos yeux émerveillés.
Bungalow sur pilotis, sable blanc et cocotiers qui penchent au dessus du lagon, oui, ça existe.
Cela semble même complètement irréel tant ces images font des allers et retours devant nos yeux occidentaux. Pour être tout à fait honnête, ce spectacle m’a presque donné un goût de déjà vu au regard de ce tapage publicitaire sur ce paradis lointain qu’est sensé être Tahiti.

Je n’ai pas envie de me la jouer vieil artiste perdu dans son délire mais ce paysage fait véritablement l’effet d’un séisme. Ce tableau de la nature s’approche d’une perfection que l’on recherche tous en fin de compte. Pour être clair, ici l’herbe semble plus verte qu’ailleurs. Cette beauté réelle à fait de Tahiti un nom légendaire parmi les légendes et c’est tout à fait compréhensible. Je pèse toujours mes mots lorsque j’écris mais là je suis battu, le superlatif s’impose, c’est tout bonnement trop irrésistible.

James Cook en découvrant l’île, que l’on appelai en son temps la Nouvelle-Cythère, n’a plus voulu repartir. Tu m’étonnes ! Il devait loger à l’hôtel Intercontinental, alors après un séjour comme ça pas besoin de vous raconter l’angoisse de rentrer en Angleterre (en bon français bien rancunier je dirais qu’il ne pouvait trouver que mieux loin de son pays, c’est vrai).
Comment ça Intercontinental n’existait pas encore ? Laissez moi dire ce que je veux c’est qui l’auteur ici ? Non mais !
Bien sur James Cook ne navigue plus depuis bien longtemps et aujourd’hui la situation est différente.
J’en ai déjà assez longuement parlé mais Tahiti salit son image en coulisses.
D’un côté les hôtels perdurent le mythe du bonheur des mers du sud mais de l’autre... c’est pas l’exact opposé car le cadre naturel reste d’une vraie splendeur mais... bref je n’épilogue pas la dessus mais dores et déjà je trouve ça fort dommage.

JU / photos d'un beau dimanche....














Bonjour a tous,

ce fut un week -end bien rempli...
de vendredi soir à samedi soir, c‘etait “kippour”.Andréa ,la directrice a été tres sympa et a annulé mon cours de samedi pour que je jeune et prepare cette fete dignement.Ce fut beaucoup plus dur qu’en France car,déja,on se leve beaucoup plus tot(en l’occurence 7h30 ce samedi) et surtout ,il fait super chaud,alors ne pas boire du tout fut tres difficile.
J’ai rencontré ambre,prof de danse orientale à l ‘école ,qui est feuj aussi et on est allé ensemble à la synagogue.Beaucoup de monde était présent et j’ai fait pas mal de rencontres.J’ai meme été invitée pour casser le jeune le soir meme et ce fut vraiment tres sympathique.
Sinon,ce dimanche,nous sommes allés à Mooréa,et oui,Nico ne connaissait pas encore cette ile merveilleuse dont je vous inonde de photos!!!!!!!!!!!!!!!!!
C’était vraiment une super journée: sans voiture ,nous avons du marcher jusqu’à la plage la plus proche qui se trouve au niveau du Sofitel.Quel bel hotel!!!!!!que des bingalows plus beaux les uns que les autres!on s’est retrouvé sur la plage publique( qui est en fait le prolongement de la plage du Sofitel) et nous nous sommes retrouvés au bord d un beau lagon bleu,digne des photos de calendriers........le paradis!
l ‘eau est transparente,au loin différents bleus,turquoise et sintillements nous éblouissent...on a déjeuné un sandwich trouvé dans une roulotte et lnos yeux n’ont pas arretés d ‘etre enchantés et émerveillés.Beaucoup de polynésiens faisaient des barbecue pres de nous,grillaient des noix de coco.......il faut dire que ca leur tombait du ciel!et oui,une vraie cocoteraie longe cette fabuleuse plage....nos photos en sont la preuve...
enfin voila,une belle journée d’amoureux....la lune de miel sans le mariage!!!!que les avantages(maligne,hein!!!!!)
j’espere que vous aussi avez passé un bon week end.On attend vos commentaires avec grande impatience!
Gros bisous et a tres vite
Ju

PS: ne croyez pas que je ne travaille jamais!!!!
c'est vrai que j'envoie seulement des photos de plage,soleil et cocotiers....ms je travaille aussi!!!!!
allez la prochaine,c'est des photos plus sérieuses!!!!!!

vendredi 21 septembre 2007

JU / toujours des photos,encore des photos....



Faut bien vous faire rever et vous donner envie de venir découvrir ces iles au bout du monde!!!!!!!
ce soir,c Kippour,j'en profite donc pour souhaiter à tout le monde plein de bonnes choses et une bonne et heureuse année.
Vivez vos reves...n 'arreter jamais d'y croire.

Bisoussssssss
Ju

News de nous

En gros mégalos que nous sommes, un billet uniquement consacré à nos génialissimes personnes. Pas grand chose à voir avec le reste de mes billets postés ici mais c’est histoire de donner des nouvelles.

Tout va bien !
Il fait le même temps tout les jours, 30 degrés en journée, 25 la nuit. Quand il fait 22 degrés on a froid. C’est soleil tout le temps mais ici ils font une encyclopédie quand un nuage passe dans le ciel. On s’est adapté très rapidement vous vous en doutez bien.

Niveau activités ?
On découvre l’île et les îles, on fait des tours en ville, beaucoup de shopping, pas mal de glandouille en bord de mer sous les cocotiers (il y a pire comme vie je vous l’accorde !), on prévoit nos voyages futurs etc. Oui, à Tahiti aussi on a envie de voyager !
La destination la plus proche de notre nouveau chez-nous, c’est Honolulu et Hawaii. Et oui ! Il est donc fort probable que l’on y mette les pieds (et le reste du corps).

Ju à reçu les premiers échos concernant ses cours de danse. Ils sont très favorables et visiblement ses élèves l’adore et (tadam...) apprécient particulièrement qu’elle soit... une femme. Il faut dire que le poste qu’elle occupe est habituellement destiné à un homme. Un petit coucou à Raphaël en passant.
Elle prépare actuellement un stage d’une semaine qui aura lieu durant les vacances scolaires d’octobre.
Tout ça pour dire que nous prenons sûrement la voie d’un séjour d’une année sur le fenua...

Pour ma part j’ai effacé les traces du décalage horaire et je suis maintenant acclimaté au pays.
Je n’ai toujours pas trouvé d’emplois (cela dit ce n’est que mon cinquième jour ici !) mais je commence à rechercher avec sérieux.
J’ai rencontré pas mal de monde à l’école de danse, à commencer par la directrice, Andréa. C’est quelqu’un de très sympathique et un personnage haut en couleurs.

Sinon je peaufine mon plan machiavélique pour devenir le prochain président de la Polynésie Française (visiblement ici n’importe qui à sa chance !). Ju me dit que je ne roule pas assez les “r” pour faire carrière (rapport à l’accent polynésien très marqué à ce niveau). Bon, tant pis...

L’île aux deux visages

Tahiti est une île bien particulière, à la fois riche et ou il règne un sentiment de pauvreté (dans de trop nombreux domaines si j’ose dire), à la fois paradisiaque et pourtant si préoccupée.

La Polynésie Française est un véritable éden. Depuis bientôt une semaine je le découvre avec des yeux d’enfants chaque jour.
Toutefois, Tahiti, la plus grande des îles polynésiennes ou nous résidons, souffre aujourd’hui de quelques maux de la société de consommation moderne.
C’est tout à fait hors contexte vue de la lointaine Paris, et pourtant c’est une réalité.

Petite précision géographique:
la dénomination de Papeete désigne la ville et son agglomération, qui compte environs 160.000 habitants. Le concept est difficile à saisir car personne ne s’imagine même qu’il y ai une ville à Tahiti, et pourtant !
S’agissant de son centre administratif et financier, l’ensemble de l’agglomération est désigné sous le nom de Papeete. Cependant plusieurs communes composent la conurbation.

Parmi ces communes, Faaa est limitrophe de Papeete.
Elle est une parfaite et triste illustration de la pente glissante sur laquelle s’est élancée la Polynésie. Moi je ne suis ici que depuis quelques jours alors je ne souhaite en aucun cas émettre de jugement hâtif mais il m’apparaît évident que quelque chose cloche ici, un peu comme le trop plein de “a” dans Faaa.

Bref, Faaa comprend sur son territoire les quartiers les plus délabrés de Polynésie.
Il s’agit de véritables bidonvilles, assez proche des favelas brésiliennes ou des barrios mexicains. Pour faire court, ce n’est guerre engageant et à des année lumière de l’image sur papier glacé que donne l’île de Tahiti de par le monde.
Au coeur de cette commune, et c’est là qu’intervient le contraste saisissant, se trouve également l’aéroport international et trois des plus grands hôtels de luxe du territoire. Véritables enclaves de richesse, de beauté et de calme, ces hôtels (parmi lesquels le Sheraton ou encore le très célèbre Intercontinental Resort Tahiti) sont l’idéal polynésien. Vue d’une carte postale il est bien difficile d’imaginer les alentours peu reluisant de ces superbes établissements.

Je vous raconte tout ça car aujourd’hui (jeudi) j’ai fait la tournée de ces hôtels pour y déposer mes CV et lettres de motivation.
Avec Ju nous étions comme des gamins devant le marchand de glaces.
Ces hôtels sont vraiment d’un luxe inouï et d’une rare beauté. Les halls sont tous habillés de marbre, incrustés de coquillages formant des motifs tribaux polynésien et ouvert aux alizés. Le cadre y est paradisiaque et les piscines-lagons y sont immenses. Tous ont également droit à l’arrière plan magnifique offert par l’île de Moorea, que l’on croit parfois presque pouvoir toucher du doigt.

Je ferai sûrement bientôt une petite présentation de chacun de ces hôtels car ils représentent de vraies attractions touristiques à eux seuls.

Aller, nana !

Demain (vendredi) je supporterai assidûment l’équipe de France cela va de soi. Ici le match sera également retransmis en direct mais à 9h du matin, décalage oblige... Et pour faire dans le détail miteux, sachez que le match sera diffusé sur la chaîne Tahiti Nui Télévision. Vous savez tout !

Update: la France vient de gagner et même au bout du monde comme vous le savez je suis un fidèle supporter des bleus donc cela me fait très plaisir !

Toute première fois, tou-toute première fois (air connu, un peu has-been)

Mon titre est naze ? Oui c’est vrai...
Alors comment ça va tout le monde aujourd’hui ?

Bon, pour couper court à toutes polémiques (c’est sur que ce blog traite d’un sujet très sensible donc on sait jamais...), je publie par bloc de message mais je les ai tous écrit à des dates différentes.
Seulement contrairement à mes attentes, le wifi gratuit à l’office du tourisme de Papeete (pas très loin de notre appartement) n’est plus disponible. Désormais le réseau est protégé par un mot de passe. Etant quelqu’un de très intelligent et modeste et un peu rebelle j’ai tenté de pirater ce mot de passe. J’ai essayé “Tahiti” et “Papeete” mais aucun des deux n’a marché, je suis battu, il va nous falloir payer la connexion à internet, damn !

Voila pourquoi je balance les post de ce blog par paquet, certain sont donc un peu anciens. Je tenterai de publier au moins deux fois par semaine, pour ceux que cela intéresse (maman ? papa ? non, bon...).

Passons aux choses sérieuses. Cela fait désormais quatre jours que j’ai retrouvé Ju et que je vis à Papeete (oui, à Tahiti, dans la brochure touristique, regardez page 24 je fais coucou). Voici un rapide topo de mes premières impressions.

Premier constat:
La nature ici est magnifique. Je ne mâche pas mes mots et je suis honnête. C’est exubérant, ça pousse de partout, des palmiers de toutes les formes, des fleurs qui sentent bon à chaque coin de rue, si j’osais un rapprochement risible je dirais que Tahiti c’est un peu comme un Sephora géant à ciel ouvert. Dans les rues il y a plein de cocotier et il n’y a qu’à se baisser pour ramasser une noix de coco tombée au sol. Les montagnes alentours sont très verdoyantes et ponctuées d’arbres de toutes les couleurs. Même les pigeons en plein centre-ville de Papeete ont l’air d’avoir joué avec des pots de peintures.
Clou du spectacle quotidien, l’océan oscille entre le bleue profond et le turquoise hallucinant.
J’adore les tropiques.

Second constat:
Papeete est une ville très agréable, très animée (excepté le dimanche), à taille humaine, à l’architecture soignée, très aérée et pleine de lieux d’ou l’on ne veut plus décoller.
Cependant inutile de vous le préciser, le paradis ce n’est pas ici.
Il semblerai que la ville ai fait de gros effort pour s’embellir ces derniers temps (c’était peut-être en vue de notre arrivée) mais cela reste une ville, aussi tropicale soit-elle.
Certain quartier ne sont pas franchement accueillant, la cité souffre d’un peu de pollution, la circulation y est démentielle (j’en parle un peu plus bas), ce n’est pas Disneyland, il y a du bruit partout et l’aspect général n’est pas vraiment raccord avec les cartes postales de la Polynésie Française.
Alors, c’est vrai que pour nous qui venons tout droit de France, Papeete nous semble plus que sympathique.
Toutefois, comme on s’y attendait, le coup de foudre ce n’est pas pour ici.
Pour faire court disons que Papeete ressemble à une ville de la Côte d’Azur avec plus d’arbres et de fleurs des tropiques et plus d’humidité dans l’air.

Troisième constat:
Ici c’est un peu comme si la radio Nostalgie passait les derniers tubes à la mode (d’ou mon titre). On entend de la variété française des années 80 à tout bout de champ.
Entre deux airs de ukulélé c’est complètement anachronique. Mais c’est sympathique.
Le détail qui tue: la mode vestimentaire à Papeete est totalement calquée sur la Californie du sud, donc Hip-hop et Basket. Imaginez un type avec le maillot des Lakers (équipe de basket-ball de Los Angeles), une chemise à fleur et les dernières Nike Air vous chantonner du Michel Sardou sur son ukulélé, cette scène je l’ai vécu à l’aéroport de Los Angeles et je ne m’en remettrai jamais.

La musique en Polynésie à l’air de tenir une place très importante dans la société.
Le passe temps préféré de la Polynésie Française ? Faire la bringue, autrement dit la fête, n’importe ou et n’importe quand. C’est un peu plus débridé que dans le métro !

Quatrième constat:
La voiture est omniprésente. Non seulement tout le monde en à une ou plusieurs mais en plus se sont toujours de gros pick-up américain qui pèsent 40 tonnes et consomment 150 litres au cent.
C’est fou !
Les embouteillages sont dignes du périphérique. Le matin, le soir et de toutes façons à toute heure la circulation est bloquée.
Cela pose un évident problème de société, concernant la pollution.
Moi je me pose d’autres questions.
Déjà, ou vont-ils tous ? Ensuite, ou tout le monde trouve-t-il l’argent pour se payer des voitures très chères (la réponse bientôt) et l’essence qui va avec. Il faut savoir qu’ici le prix de l’essence est presque identique à celui pratiqué en France.
Dans les journaux cela donne lieu à des reportages qui ont pour thème: “Pourquoi les ventes de voitures augmentent sur le fenua alors qu’il n’y a pas assez de routes ?”.
(note: Fenua est un terme utilisé pour désigner Tahiti et la Polynésie, il signifie “terre” ou “pays”).

J’ai encore plein d’autres constats dans ma hôte mais le soleil se couche sur Moorea et pour rien au monde je ne manquerai ça.

Constat de rigueur:
La vie à Tahiti, c’est plutôt pas désagréable quand même...

Je vous envoie un peu de soleil et nana (au revoir) à tous !

I love L.A

Avant de vous saouler pendant des mois (et plus si affinité, et moins si pas trop d’affinité) avec Tahiti et la Polynésie, je vais quand même vous toucher deux mots sur la ville d’escale entre Paris et Papeete, à savoir: Los Angeles.

Grande comme 15 fois la France entière (à vue de nez, mais je crois que je dis vrai ! ... enfin...), la cité des anges (donc Los Angeles pour les non-hispanophones, il fallait pas faire Allemand ça sert à rien !) est la seconde métropole des Etats-Unis d’Amérique, après New-York City.

Située sur la côte ouest du pays, au sud de l’Etat de Californie, Los Angeles est aussi l’une des villes les plus importantes à l’échelle mondiale.
Saviez-vous que les villes du monde, toutes sans exceptions, étaient classées par de drôles de scientifique qui ne font que ça toute la journée. Les critères sont divers et variés et mènent à un classement global que l’on pourrait résumer par l’influence générale de la ville sur le monde.
Los Angeles est une ville alpha. Son rayonnement est immense et palpable partout sur terre. Si nous avons tous en nous quelque chose de Tennessee (joke !), on a tous aussi sûrement quelque chose de Los Angeles.

Le cinéma, la musique, les parcs d’attractions, l’industrie des loisirs, l’idée de melting-pot, le libéralisme, l’automobile, la mode vestimentaire, et même les ghettos, tout ou presque est angelenos dans notre monde moderne.
Aussi, se trouver à Los Angeles procure la déstabilisante sensation de se situer au centre du monde. Etrange sensation que celle d’être passé derrière l’écran et de voir s’agiter le berceau de la culture populaire des temps modernes.

Hollywood, Beverly Hills, Bel Air, Santa Monica, Malibu, Venice, Passadena, Anaheim, Long Beach, Orange County, le jour ou j’aurai un enfant je le nommerai d’après un quartier de Los Angeles et je suis au moins sur d’une chose, son nom serait reconnu ou qu’il se trouve de par le monde.
Après c’est certain que pour appeler son fils Long Beach il faut quand même du cran ! (En plus ça sonne trop pourri: Long-beach Fontaine).

Certain l’adore, d’autres lui voue un véritable culte de la haine.
Au final la seule chose dont je sois certain c’est que peu de monde la connaît véritablement et surtout très peu sont près à faire l’effort de la rencontrer.
Pourtant Los Angeles à tout pour plaire et dès ma première fois avec elle j’ai tout de suite senti le feeling entre nous. C’était il y a plusieurs années maintenant mais je n’ai jamais perdu de vue l’idée d’y revenir plus longuement (avec mes mots cela signifie quelque chose comme y passer 5 ans).
Los Angeles c’est une expérience.
C’est effrayant, palpitant, carrément fun, le tout à la fois.
Toutes les nationalités du monde y vivent dans une paix relative en formant une mosaïque incroyable (contrairement à cette mauvaise publicité qu’elle se trimbale comme une lourde marmite, L.A n’est en rien une ville de non-droit).

Oui, la richesse absolue y côtoie la misère la plus terrible, et re-oui, la ville à certain côtés qui peuvent sembler inhumain (la circulation et une certaine forme de tension dans l’air assez spéciale).
Mais au final moi je suis un inconditionnel de Los Angeles que je défend tant bien que mal partout et auprès de tous.

Pourquoi ?
Car le soleil y brille et réchauffe l’atmosphère toute l’année, car les palmiers y sont plus haut qu’ailleurs, car les paysages y sont splendides, immenses et variés, car les gens y sont très sympathiques (et oui...), car on y rêve facilement et en fin de compte parceque la ville se fait critiquer de tout bord et qu’elle s’en fout littéralement.
Et tout ça finalement, et bien ! ça me ressemble pas mal...

A bientôt Los Angeles.

Voyage vers Tahiti

Un long, looooong voyage

Je vous raconte dans une trilogie passionnante (oui je suis assez peu modeste quand j’écris) le voyage qui m’a amené jusqu’à Tahiti. C’était il y a une poignée de jours à peine, on peut donc dire que c’est presque du direct (bon ok ! disons un léger différé).

Voilà, je suis désormais officiellement membre du club de ceux qui ont vécu un vrai périple pour faire le tour du monde.
J’en rajoute un peu, mais à peine croyez le bien.
36h ! Oui, 36, pas une de moins. Et encore je suis relativement gentil car je ne compte pas les trajets pré- et post-aéroports.
S’ils savaient comme c’est long je crois que tout les nouveaux mariés en lune de miel à Tahiti échangeraient bien vite leur billet pour les Baléares.

C’est donc un énorme voyage qu’il faut endurer pour se rendre en polynésie française.
On le sait tous mais c’est vrai qu’il est toujours étonnant de passer de l’imaginaire à la réalité.

Alors, comment ça se passe un voyage de 36h vers Papeete ?
Tout d’abord, il y a les deux morceaux de choix, les vols pour traverser les deux plus grand océans de notre planète, l’Atlantique en premier lieu puis le Pacifique.
Ensuite il y a les dommages collatéraux, à savoir le temps passé dans les aéroports: Roissy Charles de Gaulle, Los Angeles International puis Tahiti Faa’a.

Le tout est entrecoupé de siestes, d’aller-retour vers les toilettes de l’avion (surtout pour se dégourdir les jambes), de films, de paysages insensés, de films encore, etc... On n’en voit pas le bout et pourtant l'excitation du voyage est intacte du début à la fin. C’est la magie de ce grand bonheur que constitue la découverte de notre monde.

Au cours du voyage on se prend facilement pour un VIP qui prendrait l’avion comme d’autre prennent le métro.
Un coup d’oeil aux montagnes enneigées du Groenland, un aperçu du parc de Yellowstone aux USA lors d’un passage aux toilettes, un petit coucou aux îles Marquises entre deux plateau repas. Un vrai bouquin dont vous êtes le héros signé Yann-Arthus Bertrand.

Bon ! J’y suis. L’arrivée y est magique. C’est presque un conte de fée.
On la fantasme tellement que l’on y croit à peine lorsqu’elle surgit de nul part dans le bleue profond du Pacifique sud. Tahiti, l’île dont le nom est évocateur de paradis.
Ainsi elle existe vraiment, de mon lointain et froid pays j’ai toujours cru qu’il s’agissait d’une blague pour nous faire croire que la grisaille et les feuilles qui tombent en automne ne sont pas une fatalité.
Mais non. C’était bel et bien une île perdue quelque part dans un immense océan.
Comment un navigateur à bien pu tomber dessus par le plus grand des hasards pour la découvrir, cela m’échappe totalement. Moi je n’ai pas eu trop de mal à la trouver, bien aidé il est vrai par le pilote de mon airbus d’Air France.

Je suis arrivé de nuit, alors j’ai pu prendre le pouls de l’île et de la ville de Papeete la nuit.
Il y a donc pas mal de monde ici et même une sorte de petite autoroute avec plein de voitures qui roulent dessus. C’est fou ça ! Une autoroute à Tahiti. Et d’un coup d’un seul tout mes préjugés et les clichés en lesquels je croyait tombent à l’eau. Tout au moins jusqu’à ce que l’avion ai atterrit et que j’en sorte...





Un parfum de tiare

“Aéroport de Tahiti Faa’a, bienvenue en Polynésie Française”. La même annonce en anglais puis en tahitien (langue à laquelle il est parfaitement impossible de comprendre quoi que se soit). Puis les moteurs s’arrêtent et les portes s’ouvrent.
En sortant de l’avion, c’est le choc. L’air tropical chaud et humide vous enveloppe immédiatement, les senteurs de fleurs exotiques vous saisissent littéralement.
C’est d’un dépaysement absolu.
Décrire la sensation que l’on ressent en foulant le sol tahitien pour la première fois est assez délicat.
C’est je pense une expérience propre à chacun.
Pour ma part ce fût un sentiment assez génial, mais cela n’engage que moi.





Retrouvailles et découvertes

J’ai retrouvé Ju à l’aéroport. C’était le grand moment du voyage et c’était merveilleux.
Et de se dire que nous l’avions fait, ce grand saut pour poser nos valises dans un endroit inconnu et si possible très lointain (je crois que sur ces deux plans c’est très réussi), nous a rempli de fierté.

Petite surprise de bienvenue. Ju, avec sa légendaire bonne étoile (la mienne brille très fort c’est évident mais je crois que la sienne c’est carrément l’étoile du berger), venait de gagner le gros lot d’un concours organisé par la sécurité routière polynésienne.
Oui je sais, c’est incroyable dit comme ça.
Le gros lot en question c’était une console Wii, la nouvelle console de jeux de Nintendo. C’est une console vachement amusante et surtout vachement chère en Polynésie.
Nous avons ensuite pris un taxi, très cher lui aussi (mais un peu moins que la Wii), pour gagner notre appartement.
Je n’avais pas vu grand chose de Papeete lors du trajet car il faisait nuit noire (arrivée à 5h du matin oblige).
Arrivée à l’appartement et découverte de notre quartier.
Nous sommes en plein centre-ville de Papeete, face à la mer et aux ferries qui font la liaison vers Moorea.
Notre rue n’est pas vraiment idyllique, c’est un peu béton et sans mentir ce ni magnifique ni très accueillant mais en venant de métropole on a pas trop de mal à trouver ça féerique quand même !
Notre petit chez nous est très agréable. C’est foutu n’importe comment mais disons que l’on y trouve certains avantages.
Le principal c’est que nous ne le payons pas (l’école de danse qui emploie Ju règle à notre place), le secondaire c’est que notre chambre est extrêmement douillette et dispose d’une baie vitrée offrant une vue sur tout le centre-ville et sur l’île de Moorea, face à Tahiti.
Autrement dit, nous n’avons pas à nous plaindre.
C’est même évident que nous sommes de gros veinards mais je n’osais pas le dire.

mercredi 19 septembre 2007

JU / d'autres photos de Moorea







je vous inonde photos pour vous faire raler!!!!!!!!!!
non je plaisante
juste pour vous faire partager notre voyage.


Message de NICO:
Je suis bien arrivé à Papeete (je vous rassure ça ne fait pas 4 jours que je suis dans l'avion, ça n'a duré "que" 2 petits jours de voyage), mais internet n'est pas donné ici. Je prépare donc tout plein de messages à la maison pour ce splendide blog et je les mettrai en ligne un peu plus tard, probablement d'ici vendredi.

En attendant, ici c'est magnifique comme vous pourrez le voir sur les photographies de Ju, qui a un talent certain...

Nana (aurevoir) à tous et à très vite pour tout découvrir de la polynésie (bientôt plus trop française au rythme ou vont les changements politiques...).

lundi 17 septembre 2007

JU / mon 1er message : 1eres photos de Moorea




Bonjour a tous!

je ne risque pas d'ecrire aussi bien que Nico,donc je vous enverrai plutot des photos!
10 jours que je suis arrivée et tout se passe pour le mieux.
J'ai donné des cours de danse des mon arrivée et je reprends lundi.
Les polynésiens et autres résidents sont vraiment sympas.
Le tutoiement est de rigueur ici ,et j'avoue avoir encore du mal quand mon banquier me tutoie!

Voici pour les 1eres photos de vraies cartes postales!!!!!
Moorea,est l ile qui se situe en face de Papeete,à 30 min en ferry rapide.
J'y suis allée 2fois cette semaine car j'étais en vacances!(et oui on se la coule douce des le début!en fait ,ici il y a une semaine de vacances scolaires toutes les 5semaines!);
cette ile est paradisiaque , un vrai dépaysement!
plein de bisousssssssssss
ju

vendredi 14 septembre 2007

J - 1

Ok ! Nous y voici, jour J moins 1 avant Papeete.
Mon avion m'attendra demain à Roissy Charles de Gaulle aux alentours de 13h15.
Un premier tronçon pour Los Angeles, puis un second (presque aussi long !) pour Papeete et Tahiti.
Une arrivée à 4h du matin, en pleine nuit tropicale, quel bonheur.
Au total une trentaine d'heures à tuer.

Sacré beau programme n'est-il pas ?
On l'a toujours dit, le paradis se mérite chaque jour, mais on n'a jamais précisé qu'il faut plus d'un jour pour s'y rendre !

Mes affaires sont empaquetées, j'ai l'impression de n'avoir rien oublié (enfin...), j'ai fini de voir tout ceux qui me sont cher en France et je vais enfin pouvoir retrouver celle qui m'est très cher tout là-bas sous le soleil du bout du monde.

Juste avant le départ je réalise l'ampleur de ce voyage et c'est une fierté.
Au delà de la destination en elle-même, magique, ce petit bout de vie qui nous attend à Tahiti est surtout une première étape sur une route, un chemin qui est le mien (et peut-être bien le "notre" qui sait) et qui s'est dessiné durant de nombreuses années, en silence...

Pourtant je le répète, je ne laisse rien derrière moi, je n'ai aucun regrets, aucun remords. Je ne quitte pas la France, je pars juste en voyage. La France est mon pays et Paris est ma ville et j'y laisse dans ses banlieues pauvres comme riches des personnes en or qui m'ont soutenu et qui sont fier de moi. C'est aussi pour eux que j'apprécierai chaque instant de mon rêve polynésien.

Bien entendu ce rêve ne serait pas le même sans Ju, que j'ai une hâte incommensurable de retrouver.
Elle va le vivre à mes côtés, mais c'est à elle que je le dédie en premier lieu.

Avons nous des âmes d'aventuriers comme certain le prétendent ? Probablement, mais l'aventure pour moi c'est d'avoir trouvé en Ju une âme assez semblable à la mienne.
Avant l'aventure Tahitienne c'est donc d'abord une aventure humaine qui constitue cette expérience que je vais vivre.
Une aventure qui n'avait pas besoin de destination exotique pour être palpitante mais quand on marche sur le même chemin qu'une personne pourquoi ne pas le suivre...

Moi je ne suis blasé de rien et heureux de tout mais demain quand je prendrai le boeing Air France j'aurai gagné quelque chose de précieux à mes yeux: suivre un rêve si loin qu'il en sera devenu une réalité.

Sur ces quelques instants de mélodrame (facile et un peu vaseux, j'admets !), je vous laisse et vous dit à très vite.
A moi l'envers du décor de la Polynésie, ses problèmes entre autres, mais à moi aussi ses beautés.
Le prochain post sera écrit depuis Tahiti et le ton sera certainement beaucoup plus léger.
C'est pas un peu la classe ça quand même ?
Si, je crois bien...

mercredi 12 septembre 2007

Ma conception du voyage

Oui, je vous l'accorde pleinement, c'est assez inintéressant pour le commun des mortels et des immortels s'il y en a, mais si je souhaite vous parler de la conception que je me fais des voyages (et qui guide ma vie dans un certain sens) c'est avant tout pour balayer devant ma porte les éventuelles critiques sur ce blog. Elles n'auraient pas lieu d'être car ce blog est la perfection bloguistique incarnée mais sait-on jamais...
C'est aussi l'occasion pour mes fans répartis dans le monde entier (je ne doute de rien !) d'en savoir un peu plus sur mon compte.

La terre est ronde, elle est belle comme tout, pleine de couleurs et de vie, forte d'amour et d'une humanité qui nous surprend toujours, pour le meilleur et parfois pour le pire.
Comment expliquer dès lors que devant une telle richesse beaucoup d'entre nous ne se soucie plus guerre de leur planète, n'ont plus envie de la découvrir et de la parcourir, ne se lève plus le matin en pensant à tout ces frères qui vivent sous d'autres cieux et sur d'autres continents.

Pourquoi le métro pue ? Pourquoi les parisiens ne sourient-ils jamais ? Pourquoi la ville de Paris, si magnifique et envoutante, se trouve gachée par des mentalités stoïques ?

Il y a quelques années j'ai décidé un beau matin que j'irai voir ailleurs si j'y étais, et quelques matins plus tard je suis parti aux Etats-Unis pour y vivre mon petit rêve américain.
Je n'y ai pas beaucoup rêvé mais j'y ai découvert une autre vie, un autre quotidien.
Depuis ce jour je n'ai de cesse de vouloir faire mon petit bonhomme de chemin de par le monde pour découvrir ces autres cultures, ces autres personnes qui peuplent ma terre, notre monde.
Je leur explique ma culture, je leur raconte mon pays, et ils m'apportent leurs différences, leurs contrastes, leur gentillesse.
Selon moi le voyage est un pas essentiel, aussi important que celui que l'on fait lorsque l'on apprend à marcher. Voyager c'est ouvrir son esprit, et pour nous autres occidentaux, légérement aveuglé par l'argent et à la poursuite de chimères, je considère qu'il s'agit d'un devoir.
Il faut aller voir ces pays que l'on estime moins développés, et se rendre compte qu'ils ne vivent ni mieux ni moins bien que nous, juste dans un confort relatif (ce que l'on semble appeler le développement donc) mais compensé par une joie de vivre souvent bien plus communicative et chaleureuse que la notre (ce que j'appelerai personnelement le développement).
Il faut aider quand on le peut, et on le peut souvent, et raconter pour inciter à la prise de conscience. Raconter ce n'est pas uniquement pointer du doigt les problèmes, c'est aussi dévoiler les beautés, car, pour reprendre une formule célèbre: "l'émerveillement est le premier pas vers le respect".

Je voyage toujours sans préjugés, ni sur les pays ni sur leurs habitants, toujours sans aucun racisme d'aucune sorte, et toujours avec une pointe de naïveté pour profiter de tout, de chaque lieu, de chaque moment, de chaque rencontre.
Je ne suis jamais individualiste, mais jamais envahissant non plus. J'essaye toujours de m'intégrer du mieux que je peux ; de comprendre les rites et coutumes de chaque destination, de parler la langue de son peuple, d'en connaître l'histoire et les habitudes. C'est pour moi une marque de respect.

Si par endroit je ne suis pas le bienvenue je n'en tire jamais de conclusion, je passe simplement mon chemin.
Certain voient d'un mauvais oeil ce que j'appelerai ce nomadisme moderne, sans se rendre compte qu'ils sont peut-être des sédentaires désuets.

Ouh ! Non mais ! Il fallait que je vous le dise et c'est fait.

Pour conclure je préciserai que je ne fuis en aucun cas la France, qui est mon pays de coeur et d'esprit (on est jamais autant français que lorsque l'on est à l'étranger) et qui constituera toujours pour moi un point de retour attendu.

Je souhaite simplement vérifier que la terre est vaste et en parler à tout le monde, en priorité à ceux qui désire la découvrir, ses merveilles et ses habitants, mais qui ne le peuvent pas.
C'est pour cela que j'écris des livres.
Vous savez tout. Paix.

J - 3

J'ai fait mon sac ! Yeah !
D'habitude je m'y prend environs 5 heures avant de prendre un avion, mais pour l'occasion j'ai fait un effort. En réalité c'était surtout pour assainir le bordel qui régnait chez moi, entre tas d'habits (je prend, je prend peut-être, je prend pas -> enfin je sais pas trop) et tas de papiers (à emmener, à laisser à la maison, à jetter à la poubelle -> tiens mon diplôme du bac qu'est-ce qu'il fout sous ce FHM).
Au final j'ai donc deux petits sacs, loin probablement des 46 kilos autorisés par Air France pour tout ceux qui quitte le pays pour un bon bout de temps.

Qu'est-ce que j'ai bien pû mettre dedans ?
Et bien mon paquetage est plutôt léger, c'est surement plus simple de préparer ses affaires en vue d'un départ à Tahiti que pour un séjour en Alaska. Grosso modo les deux tiers de mes vêtements sont des t-shirts et des shorts (boardshorts), on trouve aussi des sous-vêtements, le tout parsemé de quelques chemises, deux pantalons (pour bosser essentiellement) et un vêtement en laine (comme on l'a constaté à nos dépends cet été en France le réchauffement de la planête entraîne parfois des vagues... de froid).

Il ne me reste plus que mon indispensable compagnion de voyage et outils de travail à récupérer, mon mac, puis je vais m'attacher à faire une tournée d'aurevoir, et enfin samedi c'est parti.

De l'autre côté du monde, Ju à effectué hier une première visite à Moorea, l'île soeur de Tahiti qui se situe juste en face de cette dernière (à une vingtaine de killomètres). Cette île, nettement moins urbanisée que Tahiti, présente le fidèle visage du paradis terrestre tel qu'on se l'imagine dans nos froides contrées.
Cocotiers qui se penchent au dessus des lagons, eaux turquoisement turquoises, faune sous marine aux couleurs de l'arc en ciel, végétation tropicale luxuriante, ciel limpide, lumière merveilleusement douce, un air langoureux, une fabuleuse décontraction ambiante, en deux mots: le pied.

Aller, je vous aime tous ! Si !

mardi 11 septembre 2007

J - 4

Une semaine sans post... pfiou !
Mais j'ai pas mal d'excuses à vous sortir:

- j'ai fini l'ensemble (j'ai bien dit, l'ensemble !) de mes préparatifs en vue de mon départ très prochain pour Papeete. Dans les voyages vous savez que vous avez franchi un cap lorsque vous pouvez remplacer le "très" dans "départ très prochain" par un jour de la semaine. Dans mon cas, c'est départ samedi prochain. Ouhhhhh !

- j'ai fait un super petit séjour dans le sud (chez ma môman) pour profiter de ma petite famille et revoir une région que j'apprécie tout particulièrement, l'Aquitaine.

- j'ai fait face à quelques millions de pensées sur mon départ et tout le reste, comme par exemple (je pioche tout à fait au hasard): j'espère qu'il fera beau le jour ou je reprendrai mes esprits après le voyage (donc une douzaine de jour après l'arrivée (joke)) ; comment organiser les chapitres de l'ouvrage que je vais écrire sur la Polynésie (oula, le scoop !) ; est-ce que j'aurai du boulot dans un hôtel quatre étoiles ;

Je remarque que ces petites interrogations doivent paraître très décalées à pas mal de monde. En effet monsieur "pas mal de monde" se serait plutôt demandé s'il allait pouvoir survivre à l'autre bout du monde sans même savoir ce qu'il va y faire !
Mais non pas moi ! Etant quelqu'un de relativement relax en toutes occasions j'ai comme vous le constatez des pensées plutôt cool également, mais il faut savoir que ce genre de questions pour moi c'est déjà un peu de stress, et ça c'est relativement nouveau.

Mais bref, passons et attardons nous sur l'importante breaking news du moment:
Ju est à Tahiti.
C'est donc officiel, ma petite Ju est une tahitienne, elle porte des fleurs qui sentent bon dans les cheveux, elle regarde le reste du monde de très loin et se lave au monoï.
D'après ses impressions je pense pouvoir affirmer que Tahiti, et bien... c'est exactement comme on se l'imaginait.
En quelques mots cela donne: magnifique, luxuriant, moite, chaleureux, ensolleillé, bleu, vert, turquoise, ville, embouteillage, sourires, décontraction, emmerdements, bruit, pas donné, fun, cocotiers ; entre autres.
Quoiqu'il en soit c'est certain, ça n'a pas l'air désagréable du tout la vie là-bas... Plus qu'une poignée de petits jours et j'irai vérifier tout cela par moi-même.

Très bientôt, dès que je l'aurai réveillée dans son appartement de Papeete (qui est aussi le miens et avec TV écran plat SVP !) dimanche prochain à 5 heures du matin, Julie vous racontera avec ses mots et surtout avec ses doigts ce qu'elle pense de la Polynésie-Française.

Nana (non ce n'est pas mon nouveau surnom c'est un mot tahitien qui signifie: aurevoir).

mardi 4 septembre 2007

J - 11

Ayé, Julie, ou Ju, s'est envolée la première très haut dans le ciel à bord de l'un des airbus de la compagnie Air Tahiti Nui et à destination de Papeete.
Pas moins de 22h de vols effectifs, avec une courte escale technique sous le soleil de la cité des anges, Los Angeles, Californie.
Tout un programme, et pour passer le temps une bonne vingtaine de film à se voir et des annonces de cabine en tahitien.
Ca semble bien long malgré tout, pour la simple et bonne raison que ça l'est.
En fait c'est techniquement le vol direct le plus long que l'on puisse effectuer depuis Paris...

Je découvrirai pour ma part les joies (et surtout les lenteurs et les films !) des vols extra-long-courrier d'ici 11 jours.

En attendant ma liste de préparatifs s'allège un peu chaque jour. Je dirai presque que je vais tout faire avant de partir, ce qui est assez symbolique pour moi.

Je ne commencerai pas à écrire sur le blog d'articles concernant la vie à Tahiti ou tout autre aspect de la Polynésie Française avant d'être moi-même rendu sur place, toutefois je posterai les réactions à chaud de Ju dès que j'en aurai eu quelques échos.

A bientôt.

lundi 3 septembre 2007

Tahiti J - 12

Il fallait le faire alors c'est fait, ce blog servira de relais entre nous-même, Nicolas et Julie, expatriés à Tahiti, et l'ensemble du reste du monde, qui se compose d'un seul et unique pays: la France (ou la métropole disons), et dont les seuls habitants sont nos familles et amis.
Un relais qui est sensé être privé, il ne faut pas s'attendre à une prose en vers, mais qui est libre d'accès, donc bien le bonjour à tout ceux que l'on ne connaît pas et qui lisent ces quelques lignes.

Bien qu'il s'agisse d'une vision réductrice du monde (à peine cela dit), c'est notre monde à nous, que nous tenterons ainsi d'élargir un peu durant ce voyage lointain... très loin.

En réalité on ne risque pas de le détendre en l'élargissant car l'île sur laquelle nous allons être projeté, Tahiti en Polynésie Française, n'est pas plus grande qu'un petit cailloux perdu au beau millieu de l'océan pacifique sud.

Damn!! On m'apprend que presque 150.000 habitants tiennent tous ensemble sur ce soit-disant cailloux.
Comment font-ils, se tiennent-ils tous sur une jambe pour économiser de la surface au sol ?
Ont-ils des routes en bitumes ? Est-ce qu'ils roulent en calèches ? Vivent-ils tout nus ?
Autant de questions que je trouve tout à fait pertinentes (pas vous ?) et auxquelles j'ai hate de répondre.

En attendant j'essaye d'améliorer ma prononciation du tahitien (qui est la langue co-officielle avec une autre langue bien pratique pour nous: le français), qui pour le moment fait extremement pitié je suppose.

J'essaye aussi de me farcir toutes les formalités d'avant départ avec le sourire et beaucoup d'entrain, mais c'est très difficile pour un flemmard de catégorie mondiale comme moi.
Pourtant la Polynésie Française étant un territoire d'outre-mer français les formalités administratives et sanitaires sont pour ainsi dire quasi inexistantes, à l'exception d'une visite à Air France, d'une autre à la sécu et d'une paire de vaccins tout beau tout neuf (hépatite A et Typhoïde, des maladies pas franchement réjouissante et qu'il vaut mieux s'épargner).
Tout ça me fait dire que les personnes expatriées dans des pays super galères comme (c'est un pur exemple) la Papouasie Nouvelle-Guinée ont du bien en chier avant de mettre un pied dans leur nouveau fief. Bad!

Bref, dans 12 jours je serais approximativement le 150.002 ème habitants de Tahiti (le 001 c'est Julie qui y sera dès demain et (attention joke) le 007 c'est un certain James...).

Sur cet instant d'humour amateur je vous laisse, enfin je me laisse puisque personne ne lit encore ce blog.